Les aléas de la ménopause

Une vague de chaleur inattendue

Lorsque des vagues de chaleur ont envahi les nuits de Marthe (certaines témoins ont requis l’anonymat), il y a cinq ans, personne ne l’avait prévenue du petit enfer qu’elle s’apprêtait à vivre : fatigue, douleurs aux poignets et aux chevilles, prise de poids allaient suivre. « Le médecin m’a prescrit de l’œstrogène en gel et de la progestérone en gélules. C’est quotidien et pénible, il faut sans cesse calculer quand prendre quoi. Si l’on oublie, les maux reviennent de plein fouet. J’ai la sensation d’être vieille et moche avant l’heure », décrit cette cadre de 51 ans dans le domaine de la culture, à Paris.

La bataille des hormones

Pour faire face à ces symptômes de la ménopause, Marthe doit combattre sans relâche avec l’aide de son arsenal hormonal. Entre l’œstrogène en gel et la progestérone en gélules, elle doit jongler avec son équilibre délicat. Marthe compare cette tâche à une partie d’échecs grandeur nature, où chaque coup maladroit pourrait avoir des conséquences désastreuses. Mais elle est prête à tout pour conserver sa vitalité et sa beauté.

Une épreuve qui ne laisse pas indemne

Malgré sa volonté de fer, Marthe ne peut s’empêcher de ressentir les effets indésirables de ce traitement hormonal. La fatigue et les douleurs aux poignets et aux chevilles sont devenus des compagnons de route indésirables. Ces petits désagréments peuvent facilement gâcher une journée déjà bien remplie, mais Marthe reste déterminée à avancer, une gélule à la fois.