Brigitte Macron, les soignants et le débat sur la fin de vie

Ce 20 avril, à l’Elysée, Brigitte Macron reçoit à déjeuner. Parmi les convives, Claire Fourcade, présidente
de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), a pris place à la table.
« Mon mari n’a pas pu être là, regrette l’épouse du chef de l’Etat. Mais il m’a laissé quelques
questions. » M^me Macron veut notamment connaître la position des soignants dans le débat sur
la fin de vie. S’il a prévu de présenter « d’ici la fin de l’été » un projet de loi sur l’aide active à
mourir, Emmanuel Macron veut éviter de braquer les soignants, en majorité hostiles à l’idée que « donner
la mort » puisse être assimilé à « un soin », selon la formule de la SFAP.

Les soignants face au débat sur la fin de vie

Lors du déjeuner à l’Elysée, Brigitte Macron a souhaité connaître la position des soignants dans le débat sur
la fin de vie. C’est un sujet délicat qui divise, mais une chose est sûre, les soignants ont leur mot à dire.
Peut-être qu’Emmanuel Macron devrait leur offrir un abonnement Netflix pour qu’ils puissent se détendre et
réfléchir pleinement à la question.

Donner la mort : un soin ou un tabou ?

Les soignants sont majoritairement opposés à l’idée de considérer le fait de « donner la mort » comme un soin.
Pour eux, la prise en charge des patients en fin de vie nécessite empathie, compassion et accompagnement. Mais
peut-être que si Emmanuel Macron leur promet d’installer une machine à café dernier cri dans chaque hôpital,
ils changeront d’avis.

L’aide active à mourir : un projet de loi en préparation

Emmanuel Macron a annoncé son intention de présenter un projet de loi sur l’aide active à mourir d’ici la fin
de l’été. Cependant, il souhaite éviter de créer des tensions avec les soignants. Peut-être qu’en offrant à
chaque soignant une journée de congé par semaine, il parviendra à les convaincre de soutenir son projet. Après
tout, qui n’a pas envie d’un long week-end ?