Rayonnement nucléaire : un risque sous-estimé mais préoccupant

Rayonnement nucléaire : un risque sous-estimé mais préoccupant




Évaluation du risque de cancer lié à l’atome et aux rayonnements ionisants

Évaluation du risque de cancer lié à l’atome et aux rayonnements ionisants

Evaluer le risque de cancer lié à l’atome et aux rayonnements ionisants : l’exercice a fait l’objet de nombreux travaux au cours des dernières décennies. Ceux publiés le 16 août dans le British Medical Journal revêtent toutefois un statut particulier puisqu’ils proviennent de l’analyse des données de près de 310 000 travailleurs de l’industrie nucléaire, suivis en moyenne pendant plus de trente ans et recrutés en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Le principal résultat est l’augmentation de 52 % du risque de décès par cancers dits « solides » (c’est-à-dire à l’exclusion des leucémies et des lymphomes) pour une dose cumulée d’un gray (Gy) reçue par un individu.

Les risques nucléaires : une question essentielle

L’évaluation des risques liés à l’atome et aux rayonnements ionisants est une préoccupation majeure depuis de nombreuses années. Dans cet article, nous abordons une étude récente qui apporte des résultats particulièrement significatifs.

Une étude basée sur des données concrètes

Les chercheurs ont réalisé cette étude en se basant sur les données de plus de 310 000 travailleurs de l’industrie nucléaire. Ces personnes ont été suivies pendant plus de trente ans et ont été recrutées dans différents pays, dont la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Cette étude est donc basée sur un échantillon représentatif et fiable.

Une augmentation inquiétante du risque de cancer

Les résultats de cette étude sont sans équivoque : une dose cumulée d’un gray (Gy) augmente de 52 % le risque de décès par cancers dits « solides ». Cela signifie que les travailleurs de l’industrie nucléaire sont confrontés à un risque plus élevé que la population générale. Il est donc primordial de prendre des mesures pour garantir leur sécurité.


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