Hôpital psychiatrique : N’importe qui peut être concerné, voici mon parcours choc !

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Un séjour mouvementé dans l’unité protégée de psychiatrie

Un séjour mouvementé dans l’unité protégée de psychiatrie

Misère et désespoir : mes nuits agitées

Mon bras gauche me fait mal. J’essaie de me tourner dans mon lit pour trouver une position plus confortable, mais rien n’y fait : les sangles blanches autour de mon ventre, mes pieds et ma main sont trop serrées. Au moins, une de mes mains est libre, ce qui me permet de regarder les photos de mes enfants sur mon téléphone. Ils me manquent tellement. Je suis en contention, pour la troisième journée consécutive, dans l’unité protégée de psychiatrie.

A la recherche de douceur et de confort

Imaginez-vous dans cette situation inconfortable, à tenter désespérément de trouver une position agréable dans un lit étroit et confiné. Vous vous contorsionnez comme un yogi en pleine crise d’asthme, mais sans succès. Les sangles vous serrent tellement qu’elles ne semblent jamais vouloir se desserrer, vous privant ainsi de tout mouvement possible. Certes, vous avez la chance de pouvoir utiliser votre téléphone, mais rien ne remplace le contact réel avec vos proches.

La lueur d’espoir de voir mes enfants

C’est dans ces moments de désespoir que je me tourne vers mon téléphone pour regarder les photos de mes enfants. Leurs visages souriants illuminent mon écran et font briller mes yeux, même dans les pires moments. Leur absence me pèse, mais cette petite lueur d’espoir me rappelle pourquoi je me bats chaque jour.

Un séjour qui appelle à la réflexion

Etre enfermé dans une unité protégée de psychiatrie est une expérience bouleversante. On se retrouve confronté à ses propres démons, remettant en question sa santé mentale et cherchant désespérément à retrouver une certaine forme de stabilité. Mais tout n’est pas sombre dans cette unité. Les professionnels de santé, bien qu’imposant des mesures restrictives, sont là pour nous accompagner et nous aider à retrouver un équilibre émotionnel.

Un pas vers la guérison

Même si les sangles et les mesures de contention peuvent sembler angoissantes, elles sont en réalité mises en place pour notre propre sécurité. Elles empêchent les troubles de se propager et nous donnent le temps nécessaire pour retrouver un état d’esprit sain. Alors, plutôt que de voir ces mesures comme des entraves à notre liberté, considérons-les comme un tremplin vers la guérison.

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