Suppression de l’aide médicale d’Etat : le scandale qui secoue le Sénat !
Le Sénat vote pour la suppression de l’aide médicale d’Etat pour les sans-papiers
Le Sénat a adopté, mardi 7 novembre, la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) et a transformé ce dispositif de santé publique, destiné aux étrangers en situation irrégulière, en aide médicale d’urgence (AMU). La mesure n’était pas initialement prévue dans le projet de loi « immigration » du gouvernement, mais ce dernier ne s’est pas opposé au souhait de la droite sénatoriale qui a fait voter la suppression du dispositif.
Des sans-papiers privés d’accès à l’aide médicale d’Etat
Avec cette décision, le Sénat a provoqué un tollé au sein des associations et organisations défendant les droits des immigrés. En effet, la suppression de l’AME signifie que de nombreux sans-papiers se retrouveront sans accès aux soins médicaux de base. Une situation inhumaine qui suscite la colère et l’indignation.
Une mesure controversée
Certains politiciens soutiennent que la suppression de l’AME est nécessaire pour limiter l’immigration clandestine et pour assurer la priorité d’accès aux soins aux citoyens français. Cependant, de nombreux experts en santé publique mettent en avant les risques que cette mesure fait courir à la santé publique dans son ensemble, arguant que laisser des personnes sans-papiers sans accès aux soins ne fait que favoriser la propagation de maladies dangereuses pour tous.
Les conséquences de la décision du Sénat
La suppression de l’AME et sa transformation en AMU auront des implications importantes pour la santé des sans-papiers, mais aussi pour la société dans son ensemble. Il est à craindre que cela ne fasse qu’aggraver la précarité et le désespoir de ces populations vulnérables, sans pour autant répondre aux questions fondamentales de l’immigration clandestine. Une décision qui soulève de nombreuses questions et inquiétudes.
En somme, la suppression de l’AME est une mesure contestée et contestable dont les effets sur la santé publique et la société dans son ensemble restent à évaluer. Il semble que le combat pour l’accès aux soins des sans-papiers est loin d’être terminé.