Quand l’enveloppe budgétaire divise hôpitaux publics et privés

Cela couvait depuis plusieurs semaines, mais c’est au moment de découvrir la répartition finale de l’enveloppe budgétaire que le conflit entre hôpitaux publics et privés a éclaté au grand jour. Un « arbitrage qui va dans le bon sens », ont salué les premiers, qui vont voir leurs « tarifs » (soit le montant remboursé par l’Assurance-maladie pour chaque type de séjour hospitalier) rehaussés de 4,3 % en 2024, en médecine, chirurgie et obstétrique (de même que le secteur non lucratif) ; une décision « inique », « une erreur majeure », « une équation intenable », s’émeuvent les acteurs du privé lucratif, pour lesquels ces activités ne sont revalorisées qu’à hauteur de 0,3 %.

Les hostilités sont lancées

Quand il s’agit d’argent, la guerre est déclarée ! Hôpitaux publics contre hôpitaux privés, c’est un véritable match de boxe budgétaire qui se profile à l’horizon. D’un côté, on crie à l’injustice, de l’autre on se réjouit d’une légère augmentation. Quelle équipe va remporter la mise ?

Des tarifs à rebondissements

Les chiffres s’envolent, les pourcentages s’affolent. Une augmentation de 4,3 % pour les uns, une revalorisation minime de 0,3 % pour les autres. Les tarifs hospitaliers deviennent un jeu de chaises musicales où chacun veut sa place. La bataille ne fait que commencer, et les rebondissements promettent d’être nombreux.

Une équation intenable

L’équilibre financier est en jeu, et les professionnels de la santé ne sont pas prêts à lâcher prise. L’équation budgétaire devient un casse-tête où seule une solution gagnant-gagnant pourra apaiser les tensions. Entre calculs savants et négociations serrées, la route vers un compromis semble semée d’embûches.