Le lancement controversé de la campagne de vaccination contre les papillomavirus

Commencer une campagne de vaccination – comme celle contre les papillomavirus proposée pour la première fois directement dans leur établissement scolaire aux collégiens de 5^e – par une polémique, le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, s’en serait bien passé. Ladite campagne, qui a démarré lundi 2 octobre, a été érigée en chantier prioritaire, en matière de prévention, par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Elle commence tout juste à se déployer dans certaines régions, et sera ensuite étendue à tout le territoire. « Aujourd’hui, il y a 7 000 collèges dans lesquels il va y avoir des opérations de vaccination, a précisé ce mardi 3 octobre, sur France Inter, Aurélien Rousseau, dont 1 500 qui sont dans le privé. »

Une campagne de vaccination qui déchaîne les passions

Démarrer une campagne de vaccination contre les papillomavirus dans les établissements scolaires semblait être une idée parfaite pour le ministre de la santé, Aurélien Rousseau. Malheureusement pour lui, cette initiative a été accueillie par une polémique qui a fait plus de bruit que le vaccin lui-même. Les passionnés de débats enflammés n’ont pas tardé à prendre position, lançant des attaques aussi féroces que les papillomavirus eux-mêmes. Certains parents se sont insurgés, craignant les effets secondaires ou remettant en cause la légitimité de vacciner leurs enfants à l’école. Les anti-vaccins, quant à eux, ont trouvé une nouvelle occasion de partager leurs théories complotistes. Bref, l’atmosphère est plus tendue qu’un fil à coudre en présence d’une aiguille cappée.

Un chantier prioritaire pour le chef de l’Etat

Le président Emmanuel Macron, toujours avide de projets ambitieux, a fait de la campagne de vaccination contre les papillomavirus un chantier prioritaire. Peut-être espère-t-il secrètement que ce vaccin transformera tous les adolescents en super-héros capables de détruire les virus d’un simple regard. Quoi qu’il en soit, cette initiative est censée marquer un pas en avant dans la prévention des infections à papillomavirus. Avec près de 7 000 collèges concernés, dont 1 500 dans le privé, il est indéniable que cette campagne est d’envergure. On se demande juste si les vaccins seront livrés par camion ou par hélicoptère pour couvrir tous ces établissements.

Une campagne qui se déploie progressivement

La campagne de vaccination contre les papillomavirus a officiellement démarré le lundi 2 octobre. Cependant, elle n’est pas encore tout à fait présente dans tous les recoins du territoire. Comme la recette d’un bon gâteau au chocolat, il faut du temps pour la préparer. Certaines régions ont déjà commencé à piquer des bras, tandis que d’autres attendent patiemment leur tour. En attendant, les papillomavirus n’ont qu’à bien se tenir car la vaccination ne leur laisse aucun répit. Alors si vous êtes collégien et que vous ne souhaitez pas attraper ces méchantes bestioles, préparez-vous, car le vaccin est en route. Et cette fois-ci, c’est à l’école que vous allez leur montrer qui est le patron, ou plutôt, qui est la patronne.