Les brancards dans les urgences : une question mortelle ?

« Laisser nos patients passer la nuit sur un brancard, on mesurait déjà l’indignité de la chose, relève la docteure Catherine Legall, cheffe des urgences à l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise) ; on peut désormais affirmer, chiffres à l’appui, que c’est mortel ! ». Comme bon nombre de ses collègues, l’urgentiste n’a pas été surprise par les résultats de l’étude publiée, le 6 novembre, par des équipes de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), de l’Inserm et de Sorbonne Université dans la revue JAMA Internal Medicine. D’autant moins surprise que « ses » urgences ont pris part à l’enquête, avec 96 autres services dans toute la France.

Des brancards : plus qu’un simple inconfort

La déclaration de la docteure Legall met en lumière un problème qui dépasse largement le simple inconfort des patients. En effet, les résultats de l’étude pointent vers des conséquences bien plus graves et révélatrices que ce que l’on imaginait.

Les urgences françaises en danger ?

Les chiffres publiés par l’étude sont alarmants. Ils mettent en évidence un risque bien plus grand que prévu pour les patients laissés sur des brancards. Il est grand temps de se pencher sérieusement sur cette question cruciale pour le système de santé français.

Une solution urgente s’impose

Il est clair que la situation ne peut plus durer. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour éviter que cette problème ne devienne plus grave. Il est temps d’agir pour garantir la sécurité et la dignité des patients dans nos urgences.