Marseille : Les puissants « patrons » du blanchiment dans la ligne de mire de la lutte antistupéfiants

Marseille : Les puissants « patrons » du blanchiment dans la ligne de mire de la lutte antistupéfiants




Le changement de paradigme dans la lutte contre le narcobanditisme

Le changement de paradigme dans la lutte contre le narcobanditisme

Fini les photos de pains de cannabis ou de kilos de cocaïne exposés pour les médias sur une table du commissariat de police, à l’issue du démantèlement d’un réseau de vente de stupéfiants. Dans un « changement de paradigme » assumé, la lutte contre le narcobanditisme passera de plus en plus souvent par l’argent, promet le parquet de Marseille. « Comment les sommes sortent-elles de la cité ? Où vont-elles ? La volonté du trafiquant qui, sur certains gros points de vente peut gagner jusqu’à 150 000 euros par mois, est de réinjecter cet argent au plus vite. Nous avons donc choisi de déplacer nos capteurs sur les flux financiers et non plus seulement sur ceux des produits », explique Damien Martinelli, procureur adjoint chargé de la division criminalité organisée.

Un tournant majeur dans la lutte contre le narcobanditisme

La lutte contre le narcobanditisme connaît actuellement un changement de cap essentiel. Les forces de l’ordre ne vont plus se contenter de présenter fièrement des saisies impressionnantes de drogues sur les tables des commissariats. Non, non, non ! Désormais, elles ont décidé de s’attaquer là où ça fait mal : l’argent !

Une obsession : suivre le fil de l’argent

Comment les trafiquants font-ils sortir leurs sommes colossales de la cité ? Et surtout, où vont ces montagnes de cash ? C’est ce mystère que les autorités veulent résoudre en traquant les flux financiers plutôt que les produits eux-mêmes. En fin limiers de la criminalité organisée, ils ont compris que la volonté des trafiquants est de réinvestir au plus vite ces énormes sommes d’argent illégalement obtenues.

Le jackpot des trafiquants

Il est important de souligner que les trafiquants peuvent gagner jusqu’à 150 000 euros par mois. Oui, vous avez bien entendu, 150 000 euros ! Autant dire que cela vaut bien une petite traque des flux financiers. Et croyez-moi, quand il s’agit de suivre l’argent, les autorités n’ont pas froid aux yeux !

Alors, si vous êtes un trafiquant en herbe (sans mauvais jeu de mots) et que vous aviez l’habitude de vous la couler douce avec votre joli magot, méfiez-vous ! Les forces de l’ordre sont en embuscade pour vous mener la vie dure.

En somme, fini les photos sensationnelles de drogues saisies qui font le bonheur des médias. Place à une nouvelle ère, où les flux financiers seront minutieusement scrutés. Les trafiquants se retrouvent ainsi confrontés à un dilemme : garder leur argent et risquer de se faire prendre, ou le réinvestir rapidement dans de nouvelles activités illicites. Alors ne nous voilons pas la face, les jours des narcotrafiquants sont comptés… La lutte contre le narcobanditisme vient de franchir un cap décisif et nul doute que les forces de l’ordre ne vont pas relâcher leur effort pour mettre fin à ces pratiques illégales. Une chose est sûre, le flux de drogue a trouvé un nouveau concurrent : le flux d’argent illégal.


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