Trentenaires au bord de l’effondrement : Ils subissent un burn-out précoce !
Le burn-out, un mal sournois
Une image de combustion intérieure
Imaginez une bougie qui, après avoir longtemps brûlé, n’offre plus qu’une flamme fragile. Ou encore un immeuble à la façade intacte mais dont les étages seraient calcinés après un incendie. Cette image de combustion intérieure est à l’origine du terme anglo-saxon « burn-out ». Elle revient aussi dans le vocabulaire et l’imaginaire employés par les victimes de ce mal sournois, qui arrive à bas bruit, par accumulation. « Je me suis cramé », résume Pierre Simonnin. A 29 ans, cet ingénieur, cofondateur d’une start-up technologique, a l’impression de s’éteindre à petit feu : « Ça a commencé par une gêne. Mes associés souhaitaient faire grossir la boîte. Moi, je ne comprenais pas cette course à la croissance. »
Les signes avant-coureurs
Parmi les signes avant-coureurs du burn-out, on retrouve une fatigue persistante, des troubles du sommeil, une perte de motivation, une irritabilité accrue, une diminution de l’efficacité au travail et des troubles de la concentration. Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, il est peut-être temps de prendre du recul et de réévaluer votre situation.
La prévention, la clé du succès
Pour éviter le burn-out, il est essentiel de mettre en place des stratégies de prévention efficaces. Cela peut passer par la gestion du stress, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la pratique régulière d’une activité physique, le développement de compétences relationnelles, ou encore le recours à des techniques de relaxation. N’attendez pas d’être au bord de l’épuisement pour agir, la prévention est la clé du succès.