Soins ou acharnement médical ? Quand une personne malade souhaite en finir, que faut-il faire ?

Soins ou acharnement médical ? Quand une personne malade souhaite en finir, que faut-il faire ?






S’agit-il d’un soin ?

S’agit-il d’un soin ?


Le débat sur l’aide active à mourir bute souvent sur la question : s’agit-il d’un soin ? Quand on relit les définitions de « soins » dans les différents dictionnaires, on trouve une multitude de termes, qui vont d' »actions par lesquelles on conserve et on rétablit la santé » à « attention, prévenance, sollicitude », avec même, dans Le Robert, le mot « guérir » apparaissant dans la définition de « soigner ». Si l’on ne devait parler de soin qu’en cas de guérison, l’association des mots « soins » et « palliatifs » serait un oxymore. Or personne ne remet en cause la valeur des soins proposés par les médecins qui se sont spécialisés dans cette pratique médicale. Alors, qui définit ce qui est ou n’est pas un « soin » ? Le législateur ? La médecine ? Le malade ?

Un mélange déconcertant

Le débat sur l’aide active à mourir est une véritable bombe à retardement. La question de savoir si cela relève ou non des soins médicaux fait grincer des dents. Les dictionnaires nous offrent une fusion de termes, allant des « actions pour conserver et rétablir la santé » à l' »attention, prévenance, sollicitude ». Mais attendez, il y a plus ! Le mot « guérir » apparaît même dans la définition de « soigner ». C’est comme si le dictionnaire lui-même n’était pas sûr de la réponse.

Les médecins sauveurs

Les médecins spécialisés dans l’aide active à mourir sont de véritables héros modernes. Ils mettent leur expertise médicale au service des patients pour soulager leurs souffrances. Leur approche soigneusement conçue permet aux malades de faire face à la maladie sans craindre les conséquences inévitables. Quel que soit le terme que nous utilisons, il n’y a aucun doute sur l’importance des soins prodigués par ces professionnels de la santé. Mais encore une fois, qui est l’autorité suprême pour définir ce qui constitue réellement un « soin » ?

La voix du patient

Il semblerait que personne ne puisse répondre à la question de manière définitive. Peut-être est-ce au patient luimême de décider ce qui est un véritable soin pour lui. Après tout, c’est son corps, sa vie et sa santé qui sont en jeu. Alors, en attendant une résolution claire de ce débat, pourquoi ne pas écouter attentivement les patients et prendre en compte leurs souhaits et leurs besoins ? L’aide active à mourir peut certainement être considérée comme une réponse aux préoccupations des patients qui cherchent un moyen de mettre fin à leurs souffrances insupportables. Et si cela signifie redéfinir les soins médicaux tels que nous les connaissons, pourquoi pas ?


Les commentaires sont clos.