Marseille : Un mineur tire sur son « supérieur » dans un trafic de drogue !

Marseille : Un mineur tire sur son « supérieur » dans un trafic de drogue !





Un mineur condamné pour avoir tiré sur son « gérant »

Un mineur condamné pour avoir tiré sur son « gérant »

Il se disait exploité par son « gérant », auteur, selon lui, de sévices comme des « mises en coffre [de véhicule] » ou des brûlures sur les bras… Il se présentait comme un « esclave » du réseau de stupéfiants de la cité La Visitation, dans le 14e arrondissement de Marseille, « forcé à vendre », sous la menace de se voir « casser la tête ». Son objectif, a-t-il expliqué, était de faire peur au patron et de protéger les autres « charbonneurs » des méthodes violentes de celui-ci. Un mineur a été condamné, mercredi 7 août, à cinq ans de prisonpar le tribunal pour enfants de Marseillepour avoir tiré à trois reprises, le 4 juin 2022, sur son « supérieur », prétendument gérant de ce point de vente dans les quartiers nord. « Il s’est fait tirer dessus par ses travailleurs car il ne les payait pas », avait commenté un « grand gérant » de La Visitation, entendu dans un dossier d’assassinat commis dans la cité.

Une affaire de « gérant » particulièrement explosive

Quand les relations de travail tournent mal, ça peut vraiment chauffer, au sens propre comme au figuré. Ce mineur a décidé de prendre les choses en main, littéralement, en sortant son arme contre son prétendu « gérant ».

Quand la menace devient réalité

On dit souvent que la violence ne résout rien, mais dans ce cas, elle a été le moyen d’expression privilégié par ce jeune pour se faire entendre. Les brûlures sur les bras et les menaces de « cassage de tête » ont apparemment poussé ce mineur à passer à l’action de manière radicale.

La justice tranche, mais la situation reste tendue

La condamnation à cinq ans de prison montre que la justice prend au sérieux ce type d’affaires, mais elle ne règle pas pour autant les problèmes de fond. Tant que les relations au sein de ce réseau de stupéfiants restent aussi explosives, on peut craindre que d’autres confrontations ne se terminent de manière aussi dramatique.


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