Malades psychiatriques interdits de sortie aux Jeux olympiques : chaos imminent au passage de la flamme
Alerte dans le milieu de la santé mentale : des consignes « choquantes et illégales »
Ironie de l’histoire, au moment où le texto d’un collègue de psychiatrie du Sud-Ouest s’affiche sur son écran, le 22 mai, pour s’inquiéter d’une demande appuyée de vigilance sur ses patients, Pascal Mariotti s’apprête à quitter un colloque à l’Assemblée nationale visant à faire de la santé mentale la « grande cause nationale » de 2025. Ce n’est que la première alerte reçue par le président de l’Association des établissements du service public de santé mentale, et directeur de l’hôpital psychiatrique Le Vinatier (Lyon), sur des consignes « choquantes et illégales », dénonce-t-il. Celles-ci se sont depuis multipliées dans plusieurs départements accueillant la flamme olympique : pas question de laisser sortir certains patients psychiatriques – ceux hospitalisés sous le régime de la contrainte, sur décision du représentant de l’Etat (SDRE) – pendant les jours concernés, indique-t-on en substance.
Des consignes inattendues à l’hôpital psychiatrique Le Vinatier
Imaginez la surprise de Pascal Mariotti en découvrant les consignes inattendues imposées à son établissement. Entre le colloque à l’Assemblée nationale pour promouvoir la santé mentale et les messages inquiétants de ses collègues, il ne sait plus où donner de la tête !
La santé mentale, nouvelle « grande cause nationale » ou simple slogan ?
Alors que la santé mentale est déclarée « grande cause nationale » pour 2025, ces consignes « choquantes et illégales » mettent en lumière les difficultés et les contradictions du système de prise en charge des patients psychiatriques en France. Il est grand temps de remettre en question ces pratiques d’un autre temps.
Quand la flamme olympique révèle les failles du système de santé mentale
Les jeux olympiques ne devraient pas être l’occasion de découvrir des pratiques douteuses au sein des établissements de santé mentale. Il est urgent d’agir pour garantir le respect des droits des patients et la dignité de chacun, sans discrimination ni stigmatisation.