Prise en charge d’affections hors liste : un parcours semé d’embûches
La fibromyalgie : quand la douleur prend le contrôle
Quand Irmis Diouri est en « crise », les douleurs irradient « des cervicales à la plante des pieds ». Elle ne peut pas se redresser seule dans son lit, ni même écrire une adresse sur une enveloppe d’une seule traite. « Je dois faire des pauses, ou dicter », souffle la quinquagénaire atteinte de fibromyalgie, qui se déplace en fauteuil roulant depuis plus de dix ans. Pour soulager les douleurs chroniques et les troubles du sommeil qu’entraîne ce syndrome, l’ancienne formatrice dans un centre de rééducation professionnelle avale chaque jour une poignée multicolore de cachets : quinze au total, dont sept somnifères, malgré lesquels elle est « incapable de faire une nuit complète ». Elle voit un kiné « deux à trois fois par semaine », et fait une cure thermale au début de chaque automne – « hyper épuisant, mais ça aide à passer l’hiver ».
Le quotidien douloureux d’Irmis Diouri
Dans la vie quotidienne d’Irmis Diouri, chaque geste est un défi. Même écrire une simple adresse sur une enveloppe devient une tâche difficile à accomplir sans pause. La fibromyalgie a pris le contrôle de son corps, l’obligeant à vivre avec une douleur constante.
La pharmacie ambulante de la quinquagénaire
Chaque jour, Irmis Diouri avale une véritable pharmacie pour tenter de soulager ses douleurs et ses troubles du sommeil. Entre les cachets colorés et les somnifères, son armoire à pharmacie ressemble à un arc-en-ciel. Malheureusement, même avec tous ces médicaments, une nuit complète reste un rêve inaccessible pour elle.
Le combat de tous les jours contre la fibromyalgie
Lutter contre la fibromyalgie n’est pas un combat facile. Entre les rendez-vous chez le kiné, les cures thermales et les moments de repos nécessaires, la quinquagénaire doit faire preuve d’une grande force pour affronter chaque jour. Malgré toutes les difficultés, elle garde espoir et continue à se battre contre cette maladie invalidante.