Joints du matin au soir : Comment je m’enivre de solitude en étant un dealer intime
Tirer sur un joint : ma première expérience à 14 ans
La curiosité de l’adolescence
La première fois que je tire sur un joint, j’ai 14 ans et je suis en classe de 3e. Comme tous les ados de cet âge, c’est simplement pour tester, pour voir un peu les effets. Dans mes souvenirs, la 3e est l’une de mes plus belles années scolaires : je suis populaire, sociable, j’ai des résultats convenables.
L’ombre du passé
Tout ça est très paradoxal, car 14 ans, c’est aussi l’âge où je perds mon père. Il s’est suicidé et, derrière lui, il n’a rien laissé, aucune lettre. Est-ce que j’aurais goûté à la « fumette », si mon père n’était pas mort ? Je pense sincèrement que oui. Est-ce que je serais devenue accro ? Ça, je ne sais pas. Ma sœur, elle, n’est jamais tombée dedans.
La fumée n’a pas tout emporté
Malgré cette découverte, je garde de bons souvenirs de cette période. En effet, à 14 ans, on est toujours en recherche de sensations nouvelles. Tester de nouvelles substances était simplement une autre façon d’explorer le monde qui m’entourait.