Pourquoi ces 5 aliments courants abandonnent le Nutri-Score ?

Pourquoi ces 5 aliments courants abandonnent le Nutri-Score ?

Le Nutri-Score en question : pourquoi certains produits l’abandonnent

Depuis son arrivée en 2017, le Nutri-Score s’est imposé comme un repère clair pour beaucoup de consommateurs. Avec son échelle colorée allant du vert au rouge et ses lettres de A à E, il était censé simplifier nos choix alimentaires en nous aidant à repérer les produits les plus sains d’un coup d’œil. Mais aujourd’hui, certaines marques commencent à faire marche arrière. Pourquoi ? Parce qu’une mise à jour du système change la donne, et tout le monde ne semble pas prêt à jouer le jeu.

Un système volontaire… et un peu trop dérangeant ?

Le Nutri-Score est basé sur une démarche volontaire. Autrement dit, rien n’oblige les industriels à afficher cette notation sur leurs produits. Tant que le logo était flatteur pour leur image, tout allait bien. Mais voilà, la récente révision des critères du Nutri-Score complique les choses. Désormais, il prend davantage en compte les niveaux de sel, de sucre, les additifs ou encore les procédés industriels utilisés. Résultat : certains produits autrefois bien notés risquent de voir leur score chuter. Et pour éviter de ternir leur image, certaines marques préfèrent tout bonnement retirer le logo.

Les catégories de produits impactées

On observe déjà que plusieurs types de produits ont discrètement dit au revoir au Nutri-Score. Voici les grandes familles concernées :

  • Les céréales de petit-déjeuner, souvent pointées du doigt pour leur teneur en sucre.
  • Les plats préparés riches en sel ou en additifs.
  • Les boissons sucrées et certains sodas.
  • Les snacks et biscuits industriels.
  • Certains produits laitiers transformés.

Ces produits, qui bénéficiaient parfois d’une note correcte grâce à des petits ajustements, se retrouvent désormais pénalisés par les nouveaux critères. Et plutôt que d’assumer un score dégradé, les marques préfèrent l’effacer.

Une question d’image plutôt que de santé

Pour les industriels, afficher un Nutri-Score défavorable, c’est risquer de perdre des clients. Plutôt que d’améliorer la composition de leurs produits, certains préfèrent jouer la carte de la discrétion. « Mieux vaut ne rien afficher que de montrer qu’on a un produit mal noté », explique une experte en nutrition. Ce choix soulève une question essentielle : où est passé l’engagement pour une alimentation plus saine ?

Des outils en moins pour les consommateurs

Le retrait du Nutri-Score sur certains produits est une mauvaise nouvelle pour les consommateurs. Ce logo, avec tous ses défauts, restait un outil simple pour comparer les produits en rayon. Sa disparition sur certains emballages complique la tâche pour ceux qui cherchent à faire des choix éclairés. Cela montre aussi que certaines marques préfèrent brouiller les pistes plutôt que de revoir leurs recettes.

Lire les étiquettes : un réflexe indispensable

Face à cette situation, il devient essentiel de se fier à la liste des ingrédients et au tableau nutritionnel pour décrypter ce qu’on met dans son assiette. Quelques conseils pour bien choisir :

  • Privilégiez les produits avec une liste d’ingrédients courte et compréhensible.
  • Évitez les aliments riches en sucres ajoutés, en sel et en graisses saturées.
  • Favorisez les aliments peu transformés et riches en nutriments.

Le Nutri-Score était un bon guide, mais il ne doit pas remplacer votre vigilance. Prenez le temps de décrypter ce que vous achetez.

Vers un futur alimentaire plus transparent ?

La mise à jour du Nutri-Score est un pas en avant pour une meilleure information des consommateurs. Mais l’abandon de ce logo par certaines marques montre que tout le monde n’est pas prêt à jouer la carte de la transparence. Cela souligne aussi la nécessité d’éduquer davantage les consommateurs sur la lecture des étiquettes et l’importance de privilégier les aliments de qualité. Finalement, le véritable pouvoir se trouve dans nos choix : c’est à nous de privilégier les produits qui mettent réellement la santé au centre de leurs priorités.

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