
Poissons en conserve : le conseil malin d’une experte pour éviter le mercure
Poisson en conserve : à quoi s’attendre ?
Quand on parle de poissons en conserve, notamment le thon, on pense souvent à une solution pratique, économique et rapide pour nos repas. Mais ce n’est pas tout : ces petites boîtes qui envahissent nos placards peuvent aussi contenir des traces de mercure. Ce métal lourd, bien que réglementé, suscite des interrogations sur son impact à long terme sur notre santé. Alors, comment s’y retrouver dans ce casse-tête alimentaire ?
Le mercure dans le thon, un invité indésirable
Le mercure est naturellement présent dans l’environnement, mais il se retrouve aussi dans les océans à cause de la pollution. Résultat ? Les gros poissons, comme le thon, en accumulent davantage dans leurs organismes. Et quand ils finissent en boîte, ce mercure se retrouve dans notre assiette. Même si les industriels respectent les normes européennes, des ONG ont récemment tiré la sonnette d’alarme sur les quantités retrouvées dans certaines marques.
Comment limiter les risques en choisissant son thon ?
Vous aimez le thon, mais vous voulez éviter de consommer trop de mercure ? Bonne nouvelle : il existe des astuces simples pour réduire ce risque sans renoncer à vos salades ou sandwichs préférés.
Privilégier le thon « au naturel »
D’après une endocrinologue espagnole, la forme de conservation du thon joue un rôle clé. Le thon conservé dans l’huile, qu’elle soit végétale ou marine, aurait tendance à augmenter la concentration de mercure. À l’inverse, le thon « au naturel », c’est-à-dire conservé dans son jus ou dans l’eau, en contiendrait moins.
Une astuce simple pour le thon à l’huile
Vous avez déjà des conserves de thon à l’huile chez vous ? Inutile de les jeter ! Une solution efficace consiste à égoutter soigneusement l’huile avant consommation. Ensuite, vous pouvez ajouter votre propre huile d’olive extra vierge, de meilleure qualité et sans impact sur le taux de mercure. Un petit geste qui fait une grande différence pour votre santé.
Combien de thon peut-on manger sans risque ?
L’autre question cruciale est celle de la fréquence. Même si le thon en conserve reste une source de protéines et d’oméga-3, il est recommandé de ne pas en abuser. Voici quelques conseils pour trouver le bon équilibre :
- Limitez votre consommation à 1 à 2 fois par semaine.
- Variez vos sources de protéines : sardines, maquereaux ou légumineuses sont d’excellentes alternatives.
- Privilégiez les thons issus de marques responsables et certifiées pour un contrôle optimal des contaminants.
Le mot de la fin : consommer malin
Le thon en conserve n’est pas à bannir, mais à consommer avec modération et en faisant les bons choix. Préférez le thon « au naturel », égouttez les conserves à l’huile et variez vos repas pour équilibrer votre alimentation. Avec ces astuces, vous pouvez profiter des bienfaits du thon tout en limitant les risques liés au mercure. Manger mieux, c’est souvent une question de petits ajustements simples. Alors, à vos fourchettes !