
Les pires aliments à éviter absolument en cas de diverticulite
Comprendre les choix alimentaires en période de diverticulite
La diverticulite, une inflammation des petites poches dans la paroi du côlon, impose de prendre soin de son alimentation, surtout pendant les phases aiguës. L’objectif est simple : donner un maximum de repos à l’intestin pour éviter d’aggraver la situation. Mais attention, on ne parle pas d’un régime strict à vie, tout se joue plutôt en deux temps.
Les aliments à mettre de côté en cas de crise
Quand la crise frappe, le mot d’ordre est “douceur”. Certains aliments peuvent irriter l’intestin ou ralentir la guérison. Voici ce qu’il faut éviter pendant cette période sensible :
- Fruits et légumes riches en fibres (comme les choux, les épinards crus ou les fruits avec peau).
- Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs).
- Aliments gras ou frits.
- Pains frais ou céréales complètes.
- Produits fermentés (choucroute, yaourts non pasteurisés).
En clair, on mise sur des plats faciles à digérer pour donner un peu de répit à l’intestin.
Les bons choix pour soulager les symptômes
Pendant la phase aiguë, privilégiez des aliments doux et pauvres en fibres. Par exemple :
- Légumes cuits comme les carottes, courgettes sans pépins, ou potirons.
- Fruits sous forme de compotes ou en conserve, sans peau ni pépins.
- Riz blanc, pâtes bien cuites, et semoule.
- Viandes maigres et poissons cuits à la vapeur ou pochés.
- Produits laitiers doux comme le fromage blanc ou les yaourts nature.
L’idée est d’offrir à votre système digestif une pause bien méritée.
Retour progressif à une alimentation normale
Une fois la crise passée, il est essentiel de réintroduire les aliments progressivement. Pas question de tout réintégrer en une journée ! Ajoutez un type d’aliment à la fois, jour après jour, pour observer comment votre corps réagit. À partir de la sixième semaine environ, vous pourrez revenir à une alimentation classique, en misant cette fois sur les fibres pour prévenir d’éventuelles récidives. Les légumes crus, fruits avec peau, céréales complètes et légumineuses retrouvent alors leur place dans l’assiette. Mais attention à mastiquer doucement et à boire beaucoup d’eau pour ne pas surcharger l’intestin.
Les idées reçues sur certains aliments
Contrairement à ce qu’on entend souvent, il n’est pas prouvé scientifiquement que les fruits à coque (noix, amandes, noisettes) ou les graines (lin, pavot, sésame) aggravent la diverticulite. Ces aliments riches en fibres peuvent même être bénéfiques en dehors des crises, une fois l’intestin remis.
Les petits gestes pour prendre soin de son côlon
Au-delà de l’alimentation, quelques habitudes peuvent aider à maintenir un bon équilibre intestinal :
- Mâchez vos aliments longtemps pour faciliter la digestion.
- Restez bien hydraté tout au long de la journée.
- Adoptez une activité physique régulière pour stimuler le transit.
Ces pratiques simples, combinées à une alimentation équilibrée, réduisent les risques de nouvelles crises et améliorent le confort digestif.
En conclusion
La gestion de la diverticulite passe par une alimentation adaptée aux différentes phases de la maladie. Pendant les crises, on simplifie. Une fois la situation stabilisée, on réintroduit les aliments progressivement, avec un focus sur les fibres. Et, bien sûr, on n’oublie pas les gestes du quotidien pour chouchouter son intestin. Résultat : un côlon plus serein et une meilleure qualité de vie.