Justice : Séquestrations, viols et esclavage dans le trafic de drogues à Marseille
La violence du narcobanditisme marseillais
Marseille sous tension
Une semaine ne s’est pas écoulée depuis la condamnation de quatre jeunes hommes pour le lynchage d’un adolescent venu dans une cité vendre quelques grammes de drogue sans l’autorisation des patrons du réseau, et déjà la cour d’assises des Bouches-du-Rhône plonge de nouveau dans la violence du narcobanditisme marseillais.
Des victimes réduites en esclavage
Six accusés – trois étaient âgés de 17 ans au moment des faits, en novembre 2020 – sont jugés à partir de jeudi 21 septembre pour avoir réduit en esclavage trois jeunes « travailleurs » du réseau de la Busserine, vaste cité des quartiers nord de Marseille.
Une descente aux enfers pour les victimes
Une descente aux enfers pour Amar, 15 ans (tous les prénoms ont été modifiés en raison de la minorité des victimes), Martin, 16 ans et Issa, 17 ans, contraints à travailler gratuitement, coupés de toute communication avec leurs proches, séquestrés, torturés et, pour l’un d’entre eux, violé.