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Quand la « psychothérapeute énergéticienne » m’a fait croire à des miracles
Avec vingt ans de recul, Christine Arron en parle avec détachement, en assumant le constat, peu flatteur : s’être fait berner. Au printemps 2003, la sprinteuse, détentrice du record d’Europe du 100 mètres depuis 1998, s’en remet à une « psychothérapeute énergéticienne » pour retrouver les podiums, après des mois de vaches maigres. Mais quand la Française s’effondre – presque au sens propre – en demi-finale de la course reine aux Jeux olympiques d’Athènes, l’été suivant, les discours célébrant les « énergies » ou l’« amour comme force de guérison », soudain, n’impriment plus.
Les illusions de la « thérapeute énergéticienne »
Quand on est au fond du trou, on est prêt à croire à n’importe quoi. C’est exactement ce qui m’est arrivé lorsque j’ai rencontré cette « psychothérapeute énergéticienne ». Elle m’a vendu des promesses de guérison miraculeuse et j’y ai cru. Et pourtant, malgré mes doutes, je me suis laissée bercer par ces illusions, persuadée que j’allais retrouver ma forme olympique en un claquement de doigts.
La cruelle désillusion aux Jeux olympiques d’Athènes
Si seulement j’avais écouté ma raison plutôt que les belles paroles de cette « thérapeute énergéticienne ». Car lorsque je me suis retrouvée face à l’échec aux Jeux olympiques d’Athènes, je me suis rendue compte que les discours sur les « énergies » et l’« amour comme force de guérison » ne m’avaient menée nulle part. J’étais seule, déçue et surtout, persuadée d’avoir été bernée.
La leçon apprise : se méfier des promesses trop belles pour être vraies
Cette expérience m’a appris à me méfier des promesses trop belles pour être vraies. Parfois, il n’y a pas de raccourci vers le succès, et croire en des miracles peut finir par nous jouer des tours. C’est une leçon que je retiens aujourd’hui et que je souhaite partager avec tous ceux qui sont tentés de croire aux promesses trop alléchantes. La réalité, c’est qu’il n’y a pas de substitut au travail et à la persévérance.