Le cercle vicieux de l’intérim à l’hôpital

A l’hôpital, le cercle vicieux de l’intérim ne se limite pas au monde des médecins. Dans les rangs infirmiers aussi, ce mode d’exercice, prévu pour des remplacements ponctuels de courte durée, s’est développé ces dernières années à mesure que les postes vacants se sont multipliés, en particulier en Ile-de-France. Avec une même difficulté, dans des établissements qui souffrent cruellement du manque de soignants : ce mode d’exercice un peu mieux rémunéré, avec une grande liberté de planning, vient désormais concurrencer le recrutement classique. Et participe, en prenant de l’ampleur, à la désorganisation des services.

Le dilemme des hôpitaux

Les hôpitaux se retrouvent aujourd’hui face à un dilemme difficile à résoudre. D’un côté, l’intérim offre une solution à court terme pour pallier au manque de personnel. Cependant, cela contribue également à la désorganisation des services et à la précarisation des soignants.

L’attrait de la liberté et de la rémunération

Il n’est pas étonnant que de nombreux professionnels de la santé soient attirés par l’intérim, offrant une plus grande liberté de planning et une rémunération légèrement plus élevée que les postes à temps plein. Cependant, cette attractivité a également des conséquences néfastes sur le fonctionnement des hôpitaux.

Des solutions à envisager

Face à cette situation complexe, il est nécessaire d’envisager des solutions à long terme pour résoudre le problème du manque de personnel soignant dans les hôpitaux. Il est temps que les autorités et les établissements de santé travaillent ensemble pour proposer des alternatives à l’intérim et assurer un fonctionnement optimal des services.