Une piste d’économie surprenante : Les franchises médicales

C’est, avec les arrêts maladie et les soins dentaires, la troisième piste d’économie sur
les dépenses de santé identifiée par le gouvernement. Le scénario d’une augmentation des franchises médicales,
lancé comme un ballon d’essai mi-juin, et de la participation forfaitaire chez le médecin, semblent se
confirmer. « Des arbitrages seront finalisés fin août », assure-t-on au ministère de la santé. Interrogé lundi
21 août sur BFM-TV, le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, a reconnu que ces pistes sont « sur la table »,
évoquant la nécessité d’un « effort de responsabilisation collective ».

Franchises médicales : une solution audacieuse

Alors que l’on pensait les arrêts maladie et les soins dentaires être les seuls coupables de nos dépenses de
santé élevées, voilà que les franchises médicales entrent en scène ! Qui aurait cru que ces petites sommes
supplémentaires que nous devons payer lors de nos consultations médicales puissent sauver notre budget
national ? Le gouvernement semble y croire, alors pourquoi pas nous ? Si cela peut éviter de faire des économies
sur nos sorties au restaurant, pourquoi pas ?

Des arbitrages en cours

Le mystère plane encore quant à la hauteur des franchises médicales. Est-ce que cela signifie que nous devrons
vendre un de nos reins pour obtenir notre carte vitale ? Ou bien aurons-nous juste à économiser sur notre
budget « vacances » annuel et à renoncer, une fois de plus, à notre rêve de partir sous les tropiques ? Le
suspense est à son comble et tout le monde attend avec impatience la fin du mois d’août pour connaître le
verdict. Espérons que nous ne finissions pas tous en dehors du système de santé, traînant nos maladies sans
pouvoir se soigner !

L’effort de responsabilisation collective

Avec ces franchises médicales, le gouvernement souhaite nous responsabiliser collectivement. Fini les
consultations médicales pour un simple rhume ou un problème de flemme chronique. Maintenant, chaque visite chez
le médecin nous coûtera un bras ou une jambe, littéralement ! Essayons d’imaginer un dialogue entre un patient
et son médecin : « Dites-moi, docteur, est-ce vraiment nécessaire de me soigner ? Parce que je viens d’acheter
une nouvelle voiture et je ne sais pas si j’ai les moyens de payer les frais médicaux. ». Ou encore : « Excusez-moi, mais je suis dans une situation financière difficile. Pourriez-vous me prescrire des médicaments moins
chers pour ma fracture ou devrais-je simplement laisser mon bras se recoller tout seul ? ».

Enfin, avec les franchises médicales, nous pourrons enfin dire que notre santé a un prix, un prix que nous
devrons payer avec humour, tout en économisant sur les repas au restaurant et en renonçant à nos rêves de
vacances. Alors n’hésitez plus, si vous êtes prêts à vous prendre en main et à sacrifier votre bien-être
physique au profit de notre économie nationale, rejoignez le mouvement !