Les dénégations de la « chambre des stups »

Ah, la routine des dénégations ! On l’a tous entendu avant : « Ce n’est pas moi », « C’est faux », « Je n’ai rien à voir là-dedans », « Les policiers se sont trompés », « J’étais juste venu saluer mes amis », « Je n’étais pas là », « Je jouais au foot ce jour-là ». Des phrases bien connues qui résonnent jeudi 3 août devant la 13e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny.

Cette fameuse « chambre des stups », comme elle est surnommée, voit défiler tous les jours les petites mains du trafic en Seine-Saint-Denis. Elles sont poursuivies, d’après le code pénal, pour « le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicites de stupéfiants ».

Des déclarations qui se ressemblent

Rien de nouveau sous le soleil ! On pourrait presque deviner les réponses avant même qu’elles sortent de la bouche des accusés. Ces déclarations sont devenues aussi prévisibles qu’un épisode de série télévisée. Décidément, la créativité n’est pas le point fort des trafiquants.

Un classique devant la justice

On ne va pas se le cacher, entendre ces excuses à répétition peut devenir lassant. Mais c’est une situation classique devant la justice. Comme le dit l’adage : « Plus c’est gros, mieux ça passe », alors certains préfèrent tenter leur chance avec des histoires rocambolesques plutôt que d’assumer leurs actes.

La vérité, toute la vérité ?

Au bout du compte, on ne sait jamais vraiment qui dit la vérité et qui ment. Les juges jouent leur rôle en faisant preuve de discernement, mais souvent, il est difficile de démasquer le menteur. Peut-être que le « je jouais au foot ce jour-là » deviendra la nouvelle excuse à la mode. Qui sait ?

En tout cas, si vous êtes nostalgiques des répliques de films policiers, la 13e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny semble être l’endroit idéal pour les entendre. Alors n’hésitez plus, rendez-vous là-bas si vous voulez voir les dénégations les plus créatives de la région.