Les dangers cachés du paracétamol : un scandale sanitaire à venir
Pourquoi le Doliprane n’est pas le bon exemple de sécurité sanitaire
Pas de pénurie en vue
Pas un politique ne manque à l’appel pour dénoncer le projet de cession partielle par Sanofi de sa filiale qui « produit » le Doliprane. Est-ce pourtant le bon exemple pour illustrer une politique de réindustrialisation et de sécurité sanitaire ? A l’évidence non, et ce, pour plusieurs raisons. Le risque de pénurie existe pour certains médicaments, notamment les anti-infectieux et les médicaments du système nerveux, mais pas pour le paracétamol.
Réévaluer les priorités
Prenons du recul et réfléchissons : est-il vraiment nécessaire de s’inquiéter pour le Doliprane alors que d’autres médicaments vitaux pourraient être concernés par une pénurie ? Il est important de garder à l’esprit les enjeux majeurs en matière de santé publique avant de crier au scandale pour un médicament aussi commun et disponible que le paracétamol.
Un peu de bon sens
Parfois, il faut savoir prendre du recul et analyser la situation avec un peu de bon sens. Plutôt que de s’alarmer pour le Doliprane, peut-être devrions-nous concentrer nos efforts sur des questions de santé publique plus cruciales. Gardons à l’esprit que le paracétamol est largement disponible et ne devrait pas être au centre des débats sur la sécurité sanitaire.