Drogue : Les solutions inattendues pour en finir avec l’échec du tout-répressif !
Trafic de drogue : le ministre de l’intérieur déclare la guerre
L’expression sonne comme une rengaine, la posture a un air de déjà-vu : contre les trafics de drogue, c’est « la guerre » qu’un vrai chef doit déclarer. Voilà plus de cinquante ans, en juin 1971, que Richard Nixon la convoqua aux Etats-Unis.
Le 8 septembre, dans un entretien au Parisien, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, a filé cette métaphore martiale en précisant qu’il entend désormais mener « la bataille de Stalingrad » (en référence au quartier parisien du même nom) contre les trafiquants.
Une vieille rengaine
Voilà plus de cinquante ans que les politiciens nous répètent inlassablement la même rengaine : la guerre contre les trafics de drogue. Une déclaration héroïque qui donne l’impression que nos ministres enfilent leurs armures et brandissent leurs épées pour combattre les méchants trafiquants.
Une bataille à Stalingrad
Gérald Darmanin, ne reculant devant rien, a annoncé qu’il mènerait dorénavant la « bataille de Stalingrad ». Bon, c’est sûr que si on compare la lutte contre les trafiquants au célèbre siège de Stalingrad, on peut s’attendre à une bataille acharnée avec des enjeux cruciaux. Espérons juste qu’il n’y aura pas de rigueur hivernale dans cette lutte acharnée contre le trafic de drogue.
Une guerre sans fin
Mais soyons réalistes, est-ce que déclarer la guerre contre les trafiquants de drogue est vraiment la solution miracle ? On ne peut pas s’empêcher de penser que cette expression est un peu éculée et que, malgré toutes les batailles et les combats menés, le trafic de drogue continue à prospérer.
Alors que faire ? Peut-être qu’il serait temps de chercher d’autres approches, d’autres solutions, sans se perdre dans des métaphores guerrières qui ne font que nous donner l’impression de tourner en rond.