Les drones, les nouveaux livreurs en prison

Les nouvelles méthodes de livraison

Un bourdonnement, presque imperceptible. Une ombre fugace qui traverse la nuit. L’opération requiert la plus grande discrétion et suit un scénario bien rodé. Le drone procède au survol furtif des murs d’enceinte de la prison avant d’amorcer une descente maîtrisée, jusqu’à atteindre son destinataire. Le détenu n’a qu’à tendre la main pour récupérer le chargement transporté par l’appareil. Mission accomplie. L’engin, déjà reparti vers son pilote, s’évanouit dans la pénombre, prêt pour sa prochaine prestation.

Un réseau démantelé en Loire-Atlantique

Fin septembre, un réseau de livraisons par drone a été démantelé en Loire-Atlantique. Quatre personnes, dont trois frères, ont été interpellées. Il leur est reproché d’avoir livré de nombreux téléphones portables et plus de 1,5 kg de drogue dans quatre établissements pénitentiaires de l’Ouest.

Des livreurs hors du commun

Ces drones-livreurs sont l’incarnation même de la discrétion et de la précision. Ils ne connaissent pas la peur de se faire attraper par les gardiens de prison ou d’avoir à se cacher dans des tunnels obscurs. Non, ces drôles d’appareils s’envolent tels de véritables super-héros des airs, apportant les marchandises tant attendues aux détenus qui les attendent avec impatience.

Mais bien sûr, nous ne pouvons pas encourager de telles pratiques. Les drones ne doivent pas être utilisés pour enfreindre la loi. Nous tenons à rappeler que l’utilisation de drones pour la livraison dans les prisons est totalement illégale et punissable par la loi.