La diplomatie vaccinale au cœur des enjeux mondiaux

Protéger le monde, une piqûre à la fois

Pendant près de deux ans, la pandémie de Covid-19 et la santé du monde ont été les thèmes prioritaires de toutes les réunions du G7, du G20, du Conseil européen et des sommets diplomatiques régionaux. La diplomatie était en première ligne. L’expression « diplomatie vaccinale » s’est introduite dans le langage des négociateurs. Emmanuel Macron, Angela Merkel et Ursula von der Leyen avaient fondé ACT-A (pour Access to Covid-19 Tools-Accelerator), un nouveau mécanisme de financement de la recherche et de l’achat de médicaments et de vaccins contre le Covid-19.

Quand les dirigeants jouent aux apprentis sorciers

La pandémie a révélé les enjeux géopolitiques de la diplomatie vaccinale. Les pays se sont engagés dans une course effrénée pour sécuriser leurs approvisionnements en vaccins. On a vu apparaître des rivalités entre puissances pour obtenir la faveur des entreprises pharmaceutiques. Certains leaders politiques se sont transformés en véritables « apprentis sorciers » en spéculant sur la santé de leur population. Mais n’oublions pas qu’au milieu de tout cela, l’objectif premier est la protection du monde, une piqûre à la fois.

Le triomphe de la coopération internationale

Malgré les tensions et les rivalités, la diplomatie vaccinale a également permis la mise en place de collaborations inédites. Des fonds ont été mobilisés pour financer la recherche et la production de vaccins pour les pays les plus vulnérables. Des entreprises pharmaceutiques ont accepté de partager leurs brevets pour accélérer les campagnes de vaccination. Il est clair que l’union fait la force dans cette bataille mondiale contre le Covid-19. Alors n’hésitez plus, si vous êtes éligible, rendez-vous dans votre centre de vaccination le plus proche pour contribuer à cette réponse collective.